Il n’est pas rare que le terme “Auto-entrepreneur” soit utilisé à tort et à travers, surtout pour qualifier le statut juridique par défaut d’un freelance. En réalité ce sont deux catégories très différentes.
Comment les différencier ?
Un auto-entrepreneur : Un régime de la micro-entreprise, forme simplifiée d’entreprise individuelle. En termes clairs, être auto-entrepreneur c’est être dirigeant de son entreprise individuelle. En d’autres termes, un auto-entrepreneur n’est ni plus ni moins qu’un entrepreneur individuel aux régimes fiscaux et sociaux simplifiés.
Un freelance : est un travailleur indépendant. Il est un professionnel qui propose des prestations dans un domaine d’activité précis et qui exerce en indépendant. Il travaille donc pour son propre compte au service d’une clientèle ayant des besoins auxquels il peut répondre.
Un freelance ne veut pas toujours dire auto-entrepreneur :
« freelance » ne rime pas nécessairement avec auto-entrepreneur. Car même si ce statut est très populaire parmi les travailleurs indépendants, il ne constitue finalement qu’une option parmi d’autres.
La plupart des freelances commencent leur activité en tant qu’auto-entrepreneur pour ensuite migrer vers une autre forme de statut, quelques années après.
En effet, le statut auto-entrepreneur offre de nombreux avantages pour débuter, mais s’accompagne de plusieurs restrictions dont le plafonnement du chiffre d’affaires qui, par la force des choses, limite le développement de l’activité.
En 2016, la France comptait plus de 830 000 freelances et plus de 10 % des actifs français sont des « travailleurs non-salariés » selon l’Insee. Parmi eux, des commerçants, des architectes, des médecins, voire même des chefs d’entreprise.
Pourtant, tous ne sont pas « freelances » au sens où nous l’entendons en France. Car cet anglicisme désigne plus spécifiquement des indépendants qualifiés, qui exercent une activité intellectuelle à leur compte souvent dans le secteur de l’économie créative. Ils opèrent le plus souvent sur le web par exemple graphistes, community managers, développeurs informatiques, traducteurs, etc.
Le travailleur “Freelance”, est prestataire et sous contrat un contrat de prestation avec une entreprise (ou une autre entité).Il est dans l’obligation de respecter les exigences de sa clientèle. Le freelance ne peut pas exercer un autre emploi contrairement à l’auto-entrepreneur.
A noter que les deux statuts possèdent chacun leurs avantages et leurs inconvénients et que le choix de l’un ou l’autre se fait en fonction de l’activité exercée, des attentes prévisionnelles, au cas par cas
Si vous décidez de devenir auto-entrepreneur, vous optez pour le régime de la micro-entreprise, encore plus simple mais votre chiffre d’affaires est limité à 82 200 € (en 2016) pour les activités commerciales et à 32 900 € pour des prestations de service. Le bénéfice taxable de la micro-entreprise est égal à un pourcentage de votre chiffre d’affaires,vous ne serez pas assujetti à la TVA.